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SOUVENIRS D’UN GARIBALDIEN.


— C’est du Volnay de 34, année de la comète, murmura modestement l’intendant ; et il remplit les verres, que nous vidâmes tant et si bien, que ce vin généreux, me fit oublier les fatigues de la journée.

Je repris mon manteau, et remontant sur le dromadaire que le complaisant vieillard m’amenait, je partis au trot, en recevant les salutations de tous les curieux.

C’est ici qu’arriva :


Ma première bataille.


Après avoir traversé Commarin, le premier village que l’on rencontre est Montoillot, Là encore, mon manteau gris et ma fantastique monture produisirent leur effet d’épouvanté ; et là aussi, la curiosité succéda à la peur.

Je ne m’arrêtai que pour demander au maire, gros paysan dodu, des nouvelles de l'ennemi, Comme de juste, il n’en savait aucune.

Allumant mon cigare, je continuai ma route avec plus de circonspection.

La tristesse du paysage, celle des endroits ha-