Page:De Martigny - Mémoires d'un reporter, c1925.djvu/101

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

et que Jeannine sans le savoir vient de fixer le sien.

La lutte est entrée dans sa dernière phase. J’évite de penser au couteau, de le regarder, d’y toucher surtout. Peut-être parviendrai-je, à la longue, à user son pouvoir, à le dominer de ma volonté plus forte que la sienne ?

Un crime a été commis cette nuit. Sur ma table, en arrivant au journal, j’ai trouvé l’ordre d’en « suivre » les développements. L’affaire fait grand bruit, comme d’ailleurs toutes celles que par devoir professionnel j’ai suivies au cours de ma carrière. Le meurtre c’est un peu mon gagne-pain. Je fais partie de la meute que l’on lance sur