Page:De Martigny - Mémoires d'un reporter, c1925.djvu/109

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nible puisque je prends sur mon sommeil, chaque nuit, des heures et des heures pour un travail dont j’attends un peu de gloire.

Chez nos amis, hier soir, j’ai parlé négligemment, sans y attacher autrement d’importance, d’un séjour possible de Jeannine cet hiver, en Espagne. J’en parlerai demain à de vagues relations, puis je ferai passer dans la rubrique mondaine une note annonçant son voyage. Bientôt son départ n’intéressera plus personne : on s’étonnera même qu’elle ne soit pas encore partie.

Le projet que je médite sera alors entré dans la voie des réalisations sûres et méthodiques.