Page:De Martigny - Mémoires d'un reporter, c1925.djvu/16

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sa robe très simple, fourreau de peau de soie ou de satin portant la signature de l’un des maîtres de la couture, elle avait une fourrure nouvelle et que chacune représentait une fortune.

Comme elle entrait, drapée dans un ample et très long manteau noir, nous vîmes Grünbach, le fourreur de l’avenue de l’Opéra, la toiser en connaisseur, puis s’exclamer :

— Du « seal ». Du « seal » véritable et du plus beau qui soit. En « seal » également son bonnet napolitain, dont le gland est une pépite d’or de la grosseur d’un œuf de pigeon.

Se tournant de mon côté, il s’écriait :