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Page:De Martigny - Mémoires d'un reporter, c1925.djvu/178

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Épuisée par l’effort, il se rappelait qu’elle avait pris un temps. De sa voix douce, déjà lointaine, elle avait continué :

« — Je connais ton pauvre cœur en révolte. Je ne peux te demander à toi, ce que je pourrais exiger de ton frère s’il était près de moi. Je connais tes idées et, depuis le matin, je prie Celui qui me recevra bientôt, de t’accorder la grâce d’en changer… »

La mourante avait les yeux clos et ses mains d’un mouvement continu et doux, ramenaient la couverture à son menton.

« — Il me semble que je partirais tranquille, si tu me promettais de ne pas faire de peine à Celle que tu aimeras. Je vou-