Page:De Martigny - Mémoires d'un reporter, c1925.djvu/183

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avec elle vivre dans ce coin lumineux de la côte catalane, au bord de la mer toujours tiède et bleue, où était sa petite maison blanche.

Il sentit la douce pression de sa main sur son épaule :

« — Ven te con migo… se le ruego… »[1]

Alors il comprit qu’il n’était plus en présence d’une vaine illusion ; qu’elle était venue alors qu’il était dans la désespérance et qu’elle seule saurait l’aimer sans le voir vieillir. Il l’étreignit passionnément et lui murmura à l’oreille :

« Yo te quiero tambien y me voy contigo… »[2]

  1. « — Viens t’en avec moi… je t’en prie… »
  2. « — Je t’aime aussi et je m’en vais avec toi. »