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Page:De Martigny - Mémoires d'un reporter, c1925.djvu/20

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la même. Chose singulière, ce sont toutes des fourrures du Canada.

— Et comment le savez-vous, Sherlock des Animaux ?

— Mon vieux Jack, il n’y a pas à s’y tromper. Les fourrures du Canada sont aussi faciles à reconnaître que le loup blanc. Elles ont un moëlleux, un brillant particuliers. La peau canadienne est souple, sa fourrure est épaisse et possède la douceur du duvet. Par les basses températures elle prend un reflet métallique, elle acquiert une odeur spéciale qui ne se perd jamais. Et puis, il y a aussi le procédé de préparation, la manière de « passer » la peau, comme on dit là-bas. Chose curieuse, aucun de nos procédés ne donne d’aussi beaux résultats