Page:De Martigny - Mémoires d'un reporter, c1925.djvu/57

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pâle comme la neige, veux voir tes yeux bleus comme le ciel au printemps…

— C’est pour ça ?

— C’est pour ça, belle squaw pâle.

— Eh bien, « prends le bois », pars à la chasse. Pars pour moi. Je n’écouterai aucun homme avant ton retour, et si tu me rapportes d’assez belles pelleteries, si tu en rapportes assez, je serai à toi. Je serai ta squaw. Je serai le prix de ta chasse magnifique, j’en serai la récompense merveilleuse. Mes bras blancs et frais se noueront autour de ton cou robuste. Mes lèvres rouges et brûlantes s’appuieront sur les tiennes. Je te ferai connaître des baisers, des caresses que tu ignores…

S’approchant de l’Indien, la belle Anglaise