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Page:De Montreuil - Fleur des ondes, 1912.djvu/98

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la grotte

le désirait et le redoutait aussi : le soleil qui se lèverait devait éclairer pour son âme des horizons nouveaux. Elle appelait ce changement, mais son cœur tenait par tant de chers souvenirs aux simples objets qui l’entouraient, que déjà il sentait une douloureuse blessure à s’en détacher. Pour se donner du courage, Fleurs des Ondes raisonnait ses sentiments, les émondait en quelque sorte, de tout ce qui pouvait paraître une faiblesse. Elle avait l’intuition que sa vie ne serait plus aussi calme, maintenant, et, elle s’exhortait à ne jamais regretter les liens mystérieux que, volontairement et à jamais, elle allait rompre.