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Me vient dueil et enporter
Ma joye, et dueil me raporte
La grant doulour que je porte.


VIII


Puis que vous estes parjure
Vers moy, dont c’est grand laidure
A vous qui m’aviez promis[1]
Moy estre loyaulz amis ;
Vostre loiaulté pou dure.

Je vous avoye donnée
M’amour toute entierement,
Cuidant l’avoir assennée
En vous bien et haultement.

Car vous aviez mis grant cure
A l’avoir, mais je vous jure
Et promez, puis qu’entremis
S’est vo cuer d’estre remis,
Que de vostre amour n’ay cure
Puis que vous estes parjure,

Tost est ceste amour finée
Dont me desplaist grandement,
Car ja ne fusse tanée

De vous amer loyaument.
Mais n’est pas drois que j’endure
Vostre grant fausseté pure ;
Ce poise moy quant g’y mis

  1. VIII. — 3 B A moy