Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Qui de bon cuer m’aime et je li ?
N’anil voir ; si pert bien sa peine
Qui de m’amour avoir se peine.
25
Je vous vens le cuer du lion.
— Vostre cuer et le mien lion
A tousjours, mais sanz deslier,
Et pour nostre amour alier
Par vray serment le promettons
Et corps et avoir y mettons.
26
Je vous vens la couldre qui ploie.
— En bien amer mon cuer emploie ;
Je ne sçay se je suis amée,
Mais je ne doy estre blasmée
D’avoir mon cuer a cil donné
Qui sur tous est bien renommé.
27
Je vous vens l’anelet d’or fin.
— Je pri a Dieu que male fin
Puissent tous ces mesdisans faire,
Qui se meslent d’autrui affaire ;
Souvent esveillent jalousie,
Qui met pluseurs en frénésie.[1]
28
D’un esparvier vous vens la longe.
- ↑ 27. — 6 B Q. p. m.