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SECTION I. DE LA STATIQUE. 125.

De la poulie.

300. La poulie est une machine trop connue pour qu'il soit jjjfjî**'^ nécessaire d'en l'aire ici la description ; elle est généralement li« en fixe et considérée sous deux points de vue relativement à la manière mob,lc *

de l'employer; savoir, comme poulie fixe ou poulie de renvoi, et comme poulie mobile. Les combinaisons de ces deux espèces de poulies forment différentes machines composées, connues sous le nom de moufles, palans, caliornes, etc.

301. La poulie fixe est celle dont le centre C (fig. 69, ou la fi £ eU P ouIi «  chappe CA {fig. 70), sont fixes. Dans l'un et l'autre cas , quel

que soit le nombre de moteurs et de résistances en équilibre, la tension de la corde qui s'enroule dans la portion DE de la gorge de la poulie doit être la même aux points D et E; ensuite la charge du centre C , ou la réaction qu'il exerce contre l'effort combiné des moteurs et des résistances, doit être égale en quan- tité à la résultante des tensions en D et E ; et comme ces ten- sions sont égales , la direction de la réaction du centre C doit tendre au point de concours des tangentes en D et E , et par- tager en deux parties égales l'angle que forment ces tangentes (267). Dans le cas de la {fig. 70), la chappe, pouvant tourner autour des points A et C, se mettra d'elle-même, pour l'équi- libre, dans la direction de la résultante des tensions en E et D.

302. Faisons l'angle formé par les tangentes en D et E égal SSmmSmm à af; nommons M' la tension de la corde aux mêmes points, *» p««fo

et M la charge du point d'appui , on aura ( 267 ) l'équation M = 2M'cos.£'. Par le centre C {fig> 71), menons CTau point T de réunion des tangentes en D et E, les rayons CD, CE, et la corde ou sous-tendente DE. On voit aisément que l'angle CDF = CTD = S', et que FD = CD X cos.g'j d'où

2 cos. é' = 73t = ctj- Ainsi M = M' x , ou M : M' : : DE : CD.

Nous n'entrons dans aucun détail sur la combinaison des moteurs et des résistances, de l'action desquels résulte la tension M' en D et E ; ce seroit une répétition inutile de propositions et de calculs auxquels nous avons donné précédemment le plus grand développement , et nous ne considérerons que l'action immédiate de cette tension , de quelque manière qu'elle soit produite.

303. Lorsque la poulie est mobile {fig. 72), M' étant le mo- DeUpouiu teur, et M la résistance, il est évident que, dans le cas de l'équi "