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SECTION I. DELA STATIQUE. l35

3ao. La corde qui s'enroule autour du cylindre, et qui trans- met à la résistance l'action du moteur, doit être le plus souvent ^ju»««<i. d'un diamètre assez grand pour supporter un effort considé- quantitédeson rable ; et comme cet effort se fait dans l'axe de la corde , il faut ZZ'àTc^ ajouter le demi -diamètre de la corde au rayon du cylindre. dre - Lorsque ensuite , après un certain nombre de révolutions , le cylindre étant couvert par la corde, on est obligé de l'enrouler sur elle-même, il faut ajouter deux rayons de la corde au rayon du cylindre , et ainsi de suite. On voit que le moteur perd de son effet à chaque fois que la corde, en s enroulant, revient sur sur elle-même, ou recouvre les tours qu'elle avoit déjà faits.

Nous traiterons en leur lieu des différentes machines com- posées qui se rapportent au tour : la fin de ce chapitre sera em- ployée a dire un mot des roues dentées , des engrenages, et du cric.

321. La fis. de ce qu'on nomme, en mécanique, roue dentée, n«roue,d f n-

J e 1 c • i t • • *t r /oo o ««.pignon»,

est trop connue pour en faire la description. Les fis. (oo, oo, ™mamg* de

. % J .. 1 Ili r i V~ différent*»»™.

90, 91 et 92), présentent tes modèles de deux espèces d engre- t e», e tc. nage très usités. Dans les trois premières figures , la petite roue dentée , qui est au centre de chaque grande roue , se nomme

Îngnon, et les dents de ce pignon se nomment ses ailes. Lorsque es roues dentées sont employées en grand, leurs dents pren- nent souvent le nom d'alluchons. Dans la fis. 91, les dents de la grande roue sont perpendiculaires à son plan. Ce qui tient lieu de pignon , et qu'on appelle lanterne, est un assemblage de plu- sieurs barres qu'on nomme fuseaux , plantées dans la circonfé- rence de deux plaques rondes parallèles; cette machine fournit le moyen de produire un mouvement de rotation perpendicu- lairement au plan de la grande roue dans lequel le moteur est censé agir. La fis. 92 présente le modèle d'un engrenage au moyen duquel on produit un mouvement de rotation dans un plan oblique à celui de la roue à laquelle est appliqué le mo- teur. Toutes ces dispositions d'engrenage sont susceptibles d'une infinité de combinaisons : nous en verrons des exemples à me- sure que la partie descriptive de cet ouvrage nous en fournira l'occasion.

322. L'analogie qui existe entre le tour et les roues dentées An a )o-i e *ntr B est facile à saisir; on voit que la grande roue fait l'office de celle iw«"dcn[éi? qui est adaptée au cylindre du tour; que le pignon tient lieu de

ce cylindre. Les dents et les ailes ne sont qu'un moyen de com- modité pour communiquer le mouvement à d'autres roues et à d'autres pignons avant de le transmettre à la résistance , et