Page:De Prony - Nouvelle architecture hydraulique, Première partie, 1790.djvu/166

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lSl ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

l'horizon , est coupée en plusieurs parties par des plans perpen- diculaires an profil IOO I", de manière que les portions inter- ceptées par deux quelconques de ces plans soient proportion- nelles à la différence des tangentes des angles que ces plans font avec une verticale donnée de position , toutes ces masses par- tielles seront en équilibre.

357. Observons que la propriété précédente ne cesseroit pas d'avoir lieu, quoique IO et l"0"ne fussent pas également in- clinés à l'horizon ; car leur inclinaison étant constante par rap- port à 1 , A M n'en seroit pas moins proportionnel à tans. 1, ce qui sert de fondement à la propriété aont on vient de parler.

De l'équilibre des voûtes.

impomnceet 358. L'art de la construction des voûtes est une des parties vlndeUcoâ. ^ es P' us importantes et les plus difficiles de l'architecture hy- r"ùto OI L d " draulique > e ^ e impose, dans bien des circonstances, la double fectionchezïei tâche de combiner les belles formes et la décoration de l'archi- tecture ordinaire , avec la solidité qu'exigent des monuments dont la durée intéresse la sûreté publique, et dont la beauté doit être une preuve parlante et durable des lumières d'une nation et de son amour actif pour les arts. Le génie , la science et le goût , doivent donc se prêter des secours mutuels dans les ou- vrages de cette espèce. En conservant les belles proportions que nous avons reçues des anciens, et pour lesquelles ils semblent avoir épuisé toutes les combinaisons que le goût peut adopter, nous nous sommes montré leurs maîtres dans tout ce qui tient à la science de la construction , et cette supériorité ne brille nulle part autant que dans les grands ponts exécutés depuis le commencement de ce siècle : on y voit un genre de décoration dont l'ordonnance , tantôt majestueuse , tantôt élégante , fait connoître par-là qu'elle est susceptible de tous les caractères; on y admire une hardiesse dont les anciens et les modernes ne nous offrent aucun modèle ; nos progrès à cet égard ont même été si rapides , que nous semblons avoir enfreint cette loi de continuité qui, dans le monde physique et intellectuel, lie les ténèbres à la lumière par une suite infinie de nuances intermé-

doit Zmk al L'histoire des grands ouvrages exécutés par les anciens semble

dm^m un peu contredire la supériorité que nous nous attribuons ici î" «Tn» sur eux : nous ferons quelques réflexions sur cet objet lorsque la partie descriptive et historique de cet ouvrage nous fournira

l'occasion

tiere cla •truction-