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SECTION I. DE LA STATIQUE. l55

droits immobiles; et le troisième, les conditions nécessaires pour que la dureté de la pierre dont les voussoirs sont composés soit en équilibre avec la pression qu'ils éprouvent. Commençons par d< upmm^

Ur . 1 j • *_ • J • J J •». des roûtcs con-

rorme et les dimensions des pied- droits. Ins i e « P i e d-

36 1. La partie de la voûte comprise entre les joints de rup- iée°». t4 turc devant naturellement , dans l'état d'équilibre , être consi- dérée comme une portion de coin qui tend à écarter ces points, si on nomme A la masse représentée par le profil jrj'r' (Jig.ioS) ; B la masse d'un des pied- droits ou d'une des culées supposées égales et semblables , y compris la portion de la voûte qui y est adhérente ou qui se trouve au-dessous du joint de rupture ; la distance du point Q à une perpendiculaire menée sur le milieu de yr, par ou l'on peut, sans erreur sensible , supposer que passe la résultante des efforts qui se font sur chaque point de cette ligne ; <T' la distance de la verticale passant par son centre de gravité au même point Q ; a l'angle formé par le joint de rup- ture et la verticale ; y la puissance qui s'oppose au mouvement de translation que la poussée tend à produire dans le sens hori-

zontal ;

tA /' • r -l theic que ia = J3«r , ou -jj- = — sin. a \_\\. P -Hj,iro,, pfu t être rentersà. Le pied -droit , culée ou pile, sera au-dessus de l'équilibre lorsqu'on aura < -Ç sin. a ; ce qui comprend le cas où / se- roit négatif, c'est-à-dire tomberoit du même côté que «T'par rapport à une verticale menée par le point Q. On aura pareillement, pour exprimer que le pied- droit, culée ou pile , ne peut pas avoir de mouvement de translation , ou être repousse en glissant sur la base EQ (35i), l'équation Formule dam /B = uk^ f Qu « = j_ . £j [3] _ pg. jr. peu! être re- première 36a. Nous verrons, quand nous en serons à la pratique de la po ^'*' r construction des voûtes , comment il faut se servir de ces équa- tions; nous observerons seulement que l'équation [il renferme ^wTVeiK toutes celles qu'on a données jusqu à présent pour la poussée qu'4 préMM ; des voûtes contre les pied droits, parecqu'on a supposé que ces SÏS3?iÇi Pied-droits ne pouvoient avoir d'autre mouvement que celui de tUe ? e ccl !° tourner autour des points Q et Q : cette hypothèse a lieu dans p'<» »ouvmt bien des cas; mais lorsque la largeur de la base du pied-droit est imtrtuh*' V ij