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2o8 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

406. La distance CO a une propriété qu'il est intéressant de fmtm f a i re connoîtrc. Pour cela, soit J Mm. la somme des quantités

de mouvement imprimées, on aura (389) u = /( ^ m) , et (4^3) » = 7^T- Substituant ces valeurs, on a GC Puisque la résultante des quantités de mouvement imprimées est supposée passée au point O, on a /(Mmr) =GO x f(Mm)\ et faisant /(mr*) - QA-, il vient GC = ^^gfe - ^ Ajoutant GO aux deux membres , on a CO = ^ + GO =

GO •

La valeur trouvée pour CO est précisément la même qu'on prouverait si on cherchent la distance du centre d'oscillation à un axe passant par le point O (428); elle est entièrement indé- pendante de la quantité et de la nature des moteurs qui agissent sur le corps j on peut donc aisément la déterminer pour un corps donné.

conformé. 43^. La théorie du centre spontané de rotation peut être îwïSf*^ considérée comme un développement de ce qui a été dit arti- J* Jjgjjj cle (i45), ou comme une démonstration de la manière générale endroit de cet dont le mouvement y a été considéré.

Nous allons passer aux matières qui font le second objet de recherche de cette section, c'est-à-dire aux questions relatives au mouvement résultant de l'action mutuelle des corps les uns sur les autres. Cette théorie a déjà été ébauchée art. (39) et sui- vants ; mais nous allons la traiter sous un point de vue plus gé- néral, et applicable aux cas que nous offre la nature.

Théorie pJiysico-mathèmatique de la percussion.

c* n«v>n 4^8' Avant d'entrer en matière sur les recherches qui doivent «nend par i'é- faire l'objet de ce chapitre, il est bon de définir une propriété

latticité tlun, ' 1 » , . , , , , ST XT

orpi. des corps que nous n avons point encore considérée dans ce que nous avons dit du mouvement; savoir, Vèlasticité. On entend par- là la propriété qu'ont certains corps dont la figure a été altérée par un choc ou une pression, de reprendre entièrement Ou en partie leur première forme. Dans le premier cas, l'élasti- j ffl cité est parfaite ; dans le second cas , elle est imparfaite. Om théorie* or- 4^9* Les théories ordinaires de la percussion ne traitent quo pc.cu,"o n ° du choc des corps parfaitement durs ou parfaitement élastiques; n'^TtpJ ap- mais » * a natur e ne nous offrant aucun corps de cette espèce , fcf uc CQS tories ne so» 1 point applicables à la mécanique-pratique.