Page:De Prony - Nouvelle architecture hydraulique, Première partie, 1790.djvu/233

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

SECTION II. DE LA DYNAMIQUE. 31^

tion deviendra £ = *^5*~ « £ . ma ia i étant égal à ce qu'on

veut, l'impression pourra conséquemment être nulle, m,f et p étant des quantités quelconques.

On voit en effet, à priori, que fot p, étant des quantités de même nature, dont l'effet est une pression, peuvent s'anéantir au premier instant, et qu'il n'en est pas de même à l'égard de A, qui, occasionnant un choc, ne peut être détruite qu'après avoir produit une impression.

467. Ces formules sont pa faitement d'accord avec l'cxpé- Ei M rience ; pour s'en convaincre, il ne faut que consulter les ou- aSSXmm vrages des auteurs qui ont écrit sur la physique expérimentale, aim*.' p,< " Le docteur s' Gravesande , dans le premier volume de son ou- vrage , intitulé, Physices clementa mathematica, décrit (§. 833 )

une machine pour faire tomber avec précision différentes sphères de cuivre sur de l'argille. Dans la troisième expérience, il en fait tomber trois de même diamètre, mais d'un poids dif- férent, en ayant fait deux creuses ; leurs poids étoient entre elles comme 1 , 1 , 3 ; la hauteur de la chiite de ces trois sphères étoit de 9 pouces, et les impressions qu'elles firent se trouvèrent aussi comme 1 , 2,3; dans la dixième expérience (§. 855 ) , il fit tomber les deux plus pesantes de 18 pouces de hauteur, et trouva que leurs impressions étoient comme 4 à 6 , c'est-à-dire doubles des premières. On voit par- là qu'en effet les impressions sont en raison composée des poids ou masses, et des hauteurs dont ils tombent, ou en raison composée des poids ou masses , et des quarrés des vitesses primitives.

On peut voir encore d'autres expériences rapportées dans le mémoire de M. Perronet, sur les pieux et les pilotis. Œuvres de M. Perronet, tom. I, pag. 99 et 100, édition in-folio, chez Didot fils aîné.

Si les deux masses qui se choquent étoient égales , et que , ^li' 1 ^ dans le choc , elles ne lussent animées par aucune puissance , on jjj^ ^

auroit m=^,/=o,<p=o, et fadz = W(A ~' ) ' ; et lorsque SHTÏ3

% — o, f sdz = — . Ce théorème est encore confirmé par plu- consume..

sieurs autres expériences que le docteur s' Gravesande expose dans l'endroit cité.

468. Puisque l'expérience s'accorde avec les formules , non p , u ^ tr f u ,^ seulement dans le cas des corps mous, comme l'argille, mais p<>«««  encore dans celui des corps durs et élastiques, lorsque la dureté ™Te« c °ë\*.«  p est supposée constante; il est évident que, dans ces cas, la dureté t?J£j?**

Ee ij