Page:De Prony - Nouvelle architecture hydraulique, Première partie, 1790.djvu/247

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stfc-rrox Iî. de la fit namiqu)!. î33 ce qui a été dit, v — P( \^~" ) , qui, en substituant la valeur de u, devient v = q h .+ ™' +Vlt . « Enfin substituant encore la valeur de u dans celle de on a w = Q/l , + ^ +Pfl - Ainsi les vitesses cher- chées «, f etw, sont exprimées en quantités connues.

En supposant la distance a égale à zéro, on trouve v — u et w = o, ainsi que cela doit être.

Du mouvement considéré dans les machines.

487. Les principes donnés dans cette section sont très suiïï- sants pour déterminer les loix du mouvement dans les machines décrites à la fin de la section précédente, et dans toutes celles t'Iutt^dZ qui en sont dérivées: mais l'objet de cet ouvrage exige que nous ™ c! » n <* entrions dans quelques détails sur la meilleure manière d'appli- quer ces principes à la construction et h l'emploi des machines;

nous allons, dans ce chapitre , présenter des considérations gé- nérales propres à établir des notions exactes sur l'étendue des effets qu elles peuvent produire, sur l'idée qu'on doit se faire de leur utilité, sur leur perfection, et sur les limites que comporte cette perfection. Ce que nous dirons, étant applicable à toutes les machines sans exception, pourra servir à diriger les inven- teurs et les constructeurs, et à donner de la circonspection aux faiseurs d'essai, en arrêtant les écarts d'une imagination, sou- vent trop prompte à se flatter d'un espoir chimérique, quand elle n'est pas guidée par une saine théorie.

488. Le mouvement qui se produit dans les machines est de d«« «>«•■ deux sortes ; ou il est entièrement uniforme , ou il est alternati- dans I09 ma- vement accéléré et retardé. Les horloges et les machines qui se fl^"™|; meuvent par l'action d'un balancier se rapportent à la seconde g^^m au classe ; presque toutes les autres espèces de machines doivent ten, ^ is é cm t ent être rangées dans la première. Observons que quoique le mou- unM. e Vement d'une machine soit alternativement accélère et retardé, l. premier, il peut néanmoins être mesuré par un mouvement uniforme, à 'Jeût cause de la répétition périodique et régulière qui doit exister J£Î££3E dans l'accélération et le retardement

Ainsi le mouvement d'un pendule à secondes, considéré dans Exemple de u une seule oscillation , est accéléré pendant la première demi- damonraEu" seconde , et retardé pendant l'autre demi-seconde ; mais ce même mouvement, pris pendant plusieurs oscillations, peut être considéré, quant à l'eflet, comme uniforme. Supposons, par Tome /. G g