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SECTION III. DE L'HYDROSTATIQUE. 279

dans ce dernier cas, on anra PV = ttu; et P : w : : u : V; d'où on conclut que

573. Lorsqu'un corps surnage au-dessus d'un fluide, il déplace te partie de ce fluide d'un poids absolu égal au sien , et la pe-

u ne

sauteur spécifique du corps est à la pesanteur spécifique du fluide, comme le volume du fluide déplacé, ou de la partie du corps plongée dans le fluide, est au volume total du oorpSê

5j\. L'équation PV = u sert de base à la théorie des aréo- Uup i, mètres ou pesé - ligueurs , comme nous le verrons bientôt. On p 3*£î emploie aussi l'effort que font les fluides pour soulever les corps J^f,"™ 1 ' spécifiquement plus légers, à retirer des masses d'un poids cou- wu.de 1^ sidérable, du fond des rivières ou de la mer. Pour cet effet, on charge un grand bateau, et on le fait enfoncer jusnu'à ce qu'il déplace, outre son tirant d'eau ordinaire., un volume d eau d'un poids plus considérable que celui de la masse qu'on veut soulever ; alors on l'attache fortement à cette masse , et ôtant ensuite le poids dont on l'avoit chargé, l'eau agit de bas en haut

Four le soulever avec un effort qui, dès le premier instant, / emporte sur la résistance du corps à soulever.

5j5. Nous avons supposé, dans les art. (672 et 574), que le fé^S^i 9 corps n'avoit aucun mouvement de rotation ou d'oscillation, oaipffiottaau. c'est-à-dire que la verticale, passant par son centre de gravité, passoit aussi par le centre de gravité du fluide déplacé : ces deux conditions donnent les éouations nécessaires pour déterminer la position que doit avoir, pour l'équilibre absolu, un corps flottant sur un fluide. Nous ne nous occuperons pas de ces équations: mais on peut voir sur cette branche de théorie V Hy- drodynamique de M. l'abbé Bossut, édition de 1786, tome I, page 1 40 et suivantes.

Applications de la théorie précédente à quelques exemples; de la stabilité des digues qui soutiennent des eaux stagnantes, et de la poussée des terres.

5j6. Le vase ou réservoir qui contient de l'eau ou un fluide d* i.. r ^\ ua quelconque, ayant la paroi intérieure d'un de ses côtés plane J)X u ^ob2T et verticale ; si on imagine une ligne verticale tirée sur ce plan , d -" 3 un Uu 'J«- dont la longueur soit b } et la distance de son centre de gravité à la surface du fluide, q ; la pression exercée sur cetteligne sera repré- sentée par yrbq (56o). Si on nomme a la distance de l'extrémité Supérieure de cette ligne à la surface du fluide , et qu'on fasse a, -h b =/, au moyen de quoi / sera la distance de 1 extrémité