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3o2 A ÏIC III TEC TU RE HYDRAULIQUE.

faudra que reculer de quatre chiffres la virgule qui sépare la ca- ractéristique de h/1 — L/*, qui se trouvera ainsi multipliée par 10000; regarder le produit comme exprimant des toises, et le diminuer (le sa cinquantième cinquième partie. Comp.™<rm La rcglc de M. Bouguer est de multiplier Lh — Lth par 1 oooo,

,r u à"™'™ et de diminuer le produit de £
les hauteurs calculées par cette

l'irmiilc avec r-ii I t • l

.en»- <•„ m. méthode sont par conséquent trouvées un peu moindres que lorsqu'on les calcule parla formule précédente; on retrouve- roit très aisément la règle de M. Bouguer en faisant tant soit

Eeu varier les facteurs qui composent le coefficient de Lh — h\ variation qui peut être assez sensible sans qu'on sorte des limites qui renferment les résultats des expériences les plus exactes.

recuite da 636. En général, il est extrêmement difficile, ou plutôt im- tZ»rZl.Jl possible, d'assigner à la quantité Lh — Lh' un coefficient «i.i.nt coin- cons t an t CJU i convienne à toutes les circonstances et à tous les

Writ; o!xtacle3 1 i 1 t» • »> « 11

,,„, •■«ppo.rnt lieux : car, excepte le diviseur 0,43420, nui est un module

invariable, les autres nombres, <mi sont relatifs aux rapports 1 mercure et de l'air, sont sujets à des variations

des densités du

dépendantes , soit des instruments, soit des états instantanés de l'atmosphère, dont les moindres peuvent produire un change- ment notable dans le résultat. Far exemple, la densité du mer- cure, que nous supposons, avec M. Brisson, égale à i3, 568, est évaluée, par d'autres physiciens, à 13,996, et varie suivant lo degré de pureté et la température de ce fluide. La densité de l'air, évaluée à une certaine hauteur du baromètre et à une certaine température, ne se retrouve pas toujours la même, quoique la pression et la chaleur ne varient pas, pareequ'il y a d'autres circonstances, comme l'état hygrométrique de l'atmo-

\a trmpéra-

D

r.

J$n. De toutes les causes qui tendent à mettre de l'irrégul mclu'. rité dans la mesure des hauteurs prises avec le baromètre, celle qui a le plus occupe les physiciens est l'inégale température de m^éfapta! ? aîr à différentes hauteurs. On s'est assuré , par des expériences ■■ctauiioiqM rcit^rées , que l'air est plus froid à mesure qu'on s'eleve, et, ptotè 4e icn. selon M. de Saussure (Journal de physique, décembre 1788), on

1.. rature à <lif- r 7 /.

«•nmindlrt thermomètre de Réaumur, par toise, en été, et de -^de degré nuu» <ic rJ.r. en hiver,