Page:De Prony - Nouvelle architecture hydraulique, Première partie, 1790.djvu/320

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Bo6 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

Le baromètre 6 j j. Tel est à peu-près l'état des connoissances actuelles sur nmffîït p i" l'application du baromètre au nivellement : on voit que cet nïir« * instrument ne peut jamais remplacer le niveau ordinaire , ni ^"m^Un ^ es mstruments de géométrie ; mais comme son usage est beau- ÎI î r,«.î'bI.»ota coup plus commode et plus expéditif, il peut être utile en bien 'JopriSon" des circonstances où l'on veut connoître la différence de ni- veau entre plusieurs lieux, et où l'on n'a pas besoin de la plus grande précision.

Des machines à élever l'eau en général, et de la statique des

  • pompes en particulier.

LitiiondeU 6,[5. Tout ce que nous avons dit dans cette section, sur l'air SmtWnMp^ et sur l'eau , nous conduit naturellement à donner les principes ^"'■"^■'iiue généraux de la statique des pompes, dont la construction et h* "n'L'il'é lusa n e doivent occuper un rang très distingué parmi les dilfé- delà r*ire pren- rentes matières qui lont l'objet de cet ouvrage. •JJ^onV^V 646. La théorie des pompes, prise dans toute son étendue, tZ™" l "llZ» présente des applications, et exige la connoissance de tous les ' généra. principes de la mécanique , tant des corps solides que des fluides : c'est donc avec grande raison que nous donnons pour introduction à l'architecture hydraulique un traité qui ren- ferme toutes les parties de la mécanique : nous aurons mille occasions de faire sentir futilité d'une pareille précaution.

Avant de parler des pompes en particulier, il est nécessaire de jeter un coup-d'œil sur Ici machines à élever l'eau, en gé- néral, afin de faire connoître leur filiation, leurs rapports, et d'établir dans cette étude importante une marche méthodique et comparative.

L'Élection de 647. Il n'est presque pas d'application des règles de l'archi-

l'eau constitue . . 111' • 1» '1 ' P 1» î J'I'C

l'objet pri.ici- lecture hydraulique qui ne suppose 1 élévation de 1 eau a diite- wnda'aw. rentes hauteurs, soit comme olDjet principal, soit comme moyen uatailrVr accessoire. En effet, ou l'on veut employer ce fluide aux be- cii.urtu.e h], soins de la vie, et cette condition impose la loi de le conduire tir.un.iue. aux ftSEoient» p 0 i n ts où il est nécessaire qu'il parvienne, ou bien il s'agit de constructions à faire dans l'eau; et alors il faut, le plus souvent, mettre à sec l'emplacement où ces construc- tions doivent être établies ; ce qui ne peut s'exécuter qu'en éle- vant l'eau au-dessus des digues dont on les environne. Nous verrons, dans la suite, les cas où l'on peut se dispenser de cette précaution, et les moyens qu'on emploie pour y suppléer. 640*. L'expédient le plus simple et le plus direct à employer