Page:De Prony - Nouvelle architecture hydraulique, Première partie, 1790.djvu/321

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SECTION III. DE I.'hYDROSTATIQUE. 007

Sour enlever l'eau, est de la recueillir dans des vases tels es pelés creuses ou écopes, des seaux, etc. , auxquels la main Ji^Jwî,?,* des hommes est immédiatement appliquée, et c'est à quoi se * c our " >h X'lZ réduit une manière particulière d'épuiser l'eau d'une tranchée, « <'/•

Îiu on appelle bacqueter. Dans d autres circonstances, ou la sur- «; ,i„ m.*, ace de l'eau est trop basse pour qu'on puisse y plonger le vase |^In«" «rot avec la main, on suspend ce vase à une corde un une chaîne, '° JUX qui, pour plus de commodité, peut passer sur une poulie; niais cet expédient, considéré dans la relation de l'effort du moteur au poids à élever, ne diffère pas du précédent, et exige égale- ment que cet effort et ce poids soient parfaitement égaux, ainsi que la vitesse du moteur et celle de la résistance.

649. Lorsque* le moteur fni'on emploie n'est pas capable iv rir- d'un effort égal au poids de 1 eau qu'on veut enlever, ou que, f^",'-.!.'.'" par des raisons quelconques, on vent employer un effort Ji^^"*)^ moindre que ce poids, alors il faut adapter la conte qui suspend imirio; le vase à un treuil ou à telle autre machine qui sera propre à l'objet qu'on a en vue ; on aura ainsi ajouté une perfection aux f e u riî moyens décrits dans l'article précédent, en se procurant la pos- sibilité d'économiser l'effort du moteur : cependant ce moteur restant le même, la quantité d'eau, élevée à une hauteur donnée dans un même temps, ne sera pas plus grande, parec- que, quoiqu'on en élevé davantage en une fois, on la fait monter avec moins de vitesse. Toute cette théorie a été expliquée et développée très en détail, art. (487) et suivants.

6>o. Les machines précédentes supposent qu'il s'écoule un Mftnode pnir certain intervalle de temps entre 1 instant où une certaine X"^^."'."

Suantité d'eau puisée arrive à sa destination et celui où il arrive Ae V 1 -'" 4 CM r a i • 1 » machin. » , «t

e nouvelle eau a la même hauteur : cette considération sug- nmnVaiwpi»

gère naturellement l'idée d'ajouter encore une perfection de ultcor, "" J plus à ces machines, et de les rendre propres à donner une espèce de continuité au puisement et à la fourniture de l'eau. Le moyen le plus simple qui se présente à l'esprit pour remplir cet objet, est d'attacher à une chaîne ou à une corde sans fin, ou enfin à la circonférence d'une roue, un certain nombre de seaux , pots , godets , etc., tellement disposés, que la chaîne sans fin, ou la roue, étant en partie plongée dans l'eau, on puisse, en faisant tourner un axe qui sera , ou celui d'une lanterne destinée à faire mouvoir la chaîne sans fin , ou celui de la roue, faire descendre et monter alternativement les seaux, pots, go- dets, etc., qui, se remplissant dans le bas, se vuidant à une certaine hauteur, et se succédant avec plus ou moins de rapi-