Page:De Prony - Nouvelle architecture hydraulique, Première partie, 1790.djvu/355

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SECTION IV. DE l'hTDEODTNATIQUE.

737. Finissons ce chapitre par analyser le cas d'un vase qui AatitM ar perd de 1 eau, en reçoit de nouvelle d'un autre vase , qui la lui Z,^ oit °*l fournit par un petit orifice », au-dessus duquel l'eau est entre- m'wm petit

, i . I * onlice 1 eau

tenue à une hauteur constante a. «r un autre va-

Nomnions x la hauteur variable du fluide dans le premier vase au-dessus de l'orifice et S la section horizontale de ce P leia ' vase à la hauteur .x; la dépense ou le volume de fluide écoulé

Sendant un instant sera, (724), u'dt y/a<px, et l'abaissement du uide que cette dépense produirait dans le vase , si ce vase ne

recevoit pas de nouvelle eau, est " ^'" .D'un autre côté, le

volume de fluide fourni, pendant un instant, par le vase dont l'ori- fice = a», et où l'eau est à une hauteur constante a ; ce volume, disons-nous, est égal à e»dty/i<pa^ et feroit monter le fluide

dans l'autre vase, d'une quantité mét $ **% si cet autre vase ne

perdoit pas de l'eau. Donc l'ascension réelle , ou la quantité dx, dont la hauteur de l'eau varie en un instant dans le vase qui

dépense par l'orifice a» , est " </< ^' a> < — = dx. On tire de

cette équation dt = £;- —

Supposons le vase auquel est adapté l'orifice &»', prismatique, AppEwtferj a

matique.

elle indique les heures sur une colonne : le même fini de sert ensuite de moteur, dans l'inté- rieur du piédestal, à un mécanisme qui fait faire à la colonne une révolution autour de son axe , dans un an , de telle sorte que le mois et !<' jour où l'on est, se trouvent toujours sous l'index , dont l'extrémité parcourt une verticale divisée d'après la relation entre les heures du jour et de la nuit, auxquels celte verticale doit correspondre. On sait que , chez les anciens, non seulement les heures étoient inégales «l'un jour à l'autre , mais encore du jour à la nuit ,

Suisqu'ils partageoient en douze parties égales l'intervalle du lever au coucher du soleil , et en onze autres parties celui du cou< lier au lever suivant. Ctesibius d'Alexandrie, inventeur de cette ingénieuse clepsydre , vivoit sous Ptolêméû Phy uon , environ cent vingt ans avant Jésus-Christ : on en trouve la description , ainsi que de plusieurs autres machines du même genre, dans le Vitruve de Perrault.

Le mot cleptydre est dérivé des deux mots grecs «>jW7* , je cache, et è/«f, eau. Quelque* auteurs en attribuent l'invention à Seipion Nasica, cousin de Scipion l'Africain", qui vivoit environ deux cents ans avant Jésus-Christ : mais il est vraisemblable qu'il en a seulement fait connoîire l'usage à Rome ; car les Egyptiens, qui s'en servoient pour mesurer le cours du soleil , l'avoient sûrement connue à une époque lort antérieure. On a long-temps employé ces- sortes d'hot loges , tant sur terre que sur mer, dans l'antiquité, fe moyen âge, et même une- partie de l'âge moderne. L'usage des horloges à pendules isochrones tenoit a des notions qui exigeoient le concours des découvertes iàiies postérieurement dans les sciences et les arts ; le nombre de siècles qui se sont écoulés avant qu'on pût obtenir la perfection actuelle de la mesure du temps , nous lait voir que l'homme , quoique stimulé par le sentiment des besoins de première nécessité, ne peut cependant, avec les lumières ordinaires , pcrfcctiotuicr que jusqu'à un certain point les moyens de sjltslàire ces besoins ; c'est aux sciences, que bien des- nciaoïwies regardent comme un luxe de l'esprit humain , à achever ce que la nécessité n'a fait qu'ébau:. lier : on pourroit < iter bien des exemples pareils , propres à faire sentir l'injustice de ceux qui accordent peu d'estime aux counoissauces profondes.