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ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

iniwnco 83i. Le rapport de la surface de la section de la veine fluide,

•VI ont sur la » i» 7 i x 4 i i • , -i r. î i» .

cuntMction u a 1 endroit de Ja plus grande contraction , a la surlace de 1 ori-

!'i b Ailion f' ce > 110 dépend pas beaucoup de la fleure de l'orifice; mais ce ^Z?"*^ rapport subit des variations auxquelles on doit avoir éoard cwii d« v We . lorsque la paroi du vase est plus ou moins épaisse, ou que 1 on adapte à l'orifice un tuyau additionnel : nous examinerons ces

différents cas.

8û2. La situation de l'orifice , par rapport aux côtés du vase , influe aussi certainement sur la contraction : car on conçoit ai- sément que l'orifice , suivant les différentes formes du vase , peut être placé de manière que les filets d'eau y affluent plus directement et avec le moins de déviation possible; mais ces différences peuvent être négligées dans la pratique. t* d°'.w! conclusion des faits et des raisonnements précédents

M»,«ibuiru«r est que, pour avoir des formules qui puissent donner des résul- réeiiêdaTo" tats applicables à la pratique, il faut, dans les différents cas, STh^u p«- suust i tllcr à l a surface réelle de l'orifice la surface de la plus tîta Mciien ido petite section de la veine fluide. On regardera cette section de

li Tune au. Je. *

plus petite contraction, comme le vrai orifice par lequel se fait l'écoulement, et sa distance verticale à la surface supérieure du fluide sera considérée comme la hauteur due à la vitesse dans le cas des petits orifices.

Il s'agit à présent de voir quel rapport on peut adopter, d'après les expériences faites, entre la surface de la section de plus petite contraction et celle de l'orifice. Nous allons consi- dérer d'abord les écoulements à travers de minces parois , et ensuite ceux par des tuyaux additionnels, dont la longueur est très petite par rapport à la hauteur de l'eau dans le réser- voir.

Expérirnco. fâx ]vi # p a bbé Bossut, qui a fait des expériences nombreuses

propre* à don- * ' i r , .

nu u rapport et exactes , tant sur le mouvement que sur la résistance des "urbcaT pour fluides , donne, dans son Hydrodynamique (tome II, page 47 )> i" ori t tn» jê ^ a table suivante, relative aux petits orifices percés dans de mince* para», minces parois, à laquelle nous avons ajouté la quatrième co- lonne, qui exprime le rapport entre les résultats de l'cxpérienco et ceux de la théorie.

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