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SECTION IV. DE L'HYDRODYNAMIQUE.

36<>

Hauteurs constantes de l'eau d*nj le ré-

1

2 3

4

5

6

9 io

1 1

12

i3

Dépenses théoriques en î minute . par un oriOce circulaire de i pouce de diamètre , exprii pouces cubes.

438 1 6196 7 58 9 8 7 63

9797 10732

1 1592

123 9 2

13144 i3855 i453o i5i8o

1639? 16968

Dépenses effective!, pen- dant le même temps, parle même orifice , exprimées aussi en pouces cubes.

2722 3846 4710

6075 6654 7 i83 7672 8i35

85 7 4 8990 9 384 9764 ioi3o 10472

Rapport des dépenses effectives aux dépenses théoriques.

0,62l33 0,62073 0,62064 0,62034 0,62010 0,62000 0,6l965 0,6l91 1 0,6j092

0,61 883 0,61873 0,61819 0,61810 0,61795 0,61716

On voit d'abord , par cette table , que les dépenses effec- tives sont , ainsi que les dépenses théoriques , sensiblement proportionnelles aux racines quarrées des hauteurs. Prenons pour exemple les hauteurs 4 et 9, dont les racines sont dans le rapport de 2 *3 ; les dépenses correspondantes prises dans la troisième colonne sont 54 36 et 81 35, nombres dont le rapport est aussi, à très peu de chose près, celui de 2 : 3.

M. l'abbé Bossut a reconnu de plus que, sous une même hauteur d'eau , les dépenses étoient proportionnelles aux aires des orifices; ainsi il est constant que, pour les petits orifices, les dépenses effectives sont, ainsi que les théoriques, à peu de chose près , en raison composée des racines quarrées des hau- teurs et des surfaces des orifices.

835. D'après cela, il doit y avoir un rapport sensiblement constant entre les produits effectifs et les produits théoriques pour une hauteur d'eau et une ouverture de petit orifice quel- conques. On voit, par la table précédente, que ce rapport ne s'éloigne pas de 0,62, qui diffère peu de la fraction |. Cette frac- tion est donc, d'après les notions établies précédemment (833), le nombre par lequel il faut multiplier la surface réelle de l'orne 1. Aaa

Ces expé- riencos prou» vent nue, pour les petits ori- fices , les rap- ports des dé- penses obser- vées sont sen- siblement les mêmes que ceux des dé- penses calcu- lées.

Nombre par lequel il faut multiplier la surface de l'ori- fice pour avoir la section de plus conirael

grand*

cuon.