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ARCHITECTUHE HYDRAULIQUE.

hypothèse particulière. Ainsi cette partie de la mécanique f considérée théoriquement , paroît n'avoir plus rien à désirer. Ajoutons qu'on en peut dire autant de toute la science du mouvement et de l'équilibre, pris dans l'accoption la plus gé- nérale, depuis que M. de la Grange a donné un traité ou toutes les questions que comporte cette science sont entièrement livrées à l'analyse, et ne présentent plus d'autres difficultés que celles qui sont inséparables de l'analyse elle-même. f.utdeUfpie»- q58. Lorsqu'une masse fluide , élastique ou incompressible,

tion ; mulles / *■ i * 1 J • • ï

.«m les deu- est en mouvement, on peut toujours rapporter la position de rSiu»" du chacune de ses molécules à trois co- ordonnées, parallèles à problème. \xo\s axes perpendiculaires entre eux et de position fixé. Le lecteur doit être familier avec cette manière (le considérer des

S oints dans l'espace que nous avons employé en plusieurs en- roits de cet ouvrage (287). Examinons quelles sont, dans le mouvement de chaque molécule, les choses données et les choses à déterminer.

Les choses données sont i\ la nature du fluide, de laquelle dérive une certaine relation entre la densité, la chaleur et la pression ; i\ les puissances qui animent la molécule qu'on est censé connoître tant en quantité qu'en direction.

Les choses à déterminer sont i°. la vitesse de la molécule a\ sa direction; 3". sa pression; 4°« sa densité; le tout pour un point et dans un instant quelconque. La chaleur est supposée constante.

Nomk* dé- c;5o. La détermination de la vitesse et de la direction corn- rompons importe trois équations; car on sait qu'il en faut généralement jU£^ d "F">* deux pour déterminer la direction d'une ligne dans l'espace r et la vitesse en exige une troisième; mais comme cette vitesse et cette direction sont connues quand on connoît les vitesses

SaraUèlemcnt aux trois axes co ordonnés (3c/4)> on P cil t> aux eux premières choses à déterminer, substituer les trois vitesses parallèles aux axes co- ordonnés, lesquelles, avec la pression et la densité, forment cinq inconnues, et exigent par conséquent cinq équations.

Kqu.ùonqnî q6 0 . Pour trouver ces équations, il faut d'abord examiner si

ooitré»uhei de 1 Vi • i n . , l «il » si'

u coudiiion le fluide est élastique ou incompressible, c est- a -dire si une l'astique molécule, d'un instant à l'autre, et en passant d'un lieu dans «u incompt.s- lm au tre, change ou ne change pas de densité; l'expression de l'une ou de l'autre de ces propriétés fournit une équation. Ensuite considérant la pression qu éprouve la molécule comme une puissance qui la sollicite, et dont l'action se combine avec