4^8 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.
sera toujours supposé surmonter ces sortes d'obstacles, ou prêt à les surmonter ; les variations dont on vient de parler n'auront plus lieu, et la cohésion, le frottement, ainsi que la roideur des cordes, seront regardés comme des résistances additives à celle qui doit représenter l'effet utile de la machine, et traités de la même manière. Sous ce point de vue , ce que nous allons dire sur l'équilibre et le mouvement , eu égard à l'adhérence , au frottement et à la roideur des cordes , ne sera qu'une consé- quence de la théorie exposée dans les deux premières sections.
Nous observerons, avant d'aller plus loin, que les physiciens et les auteurs qui ont traité de la mécanique, distinguent or- dinairement deux espèces de frottement. La première espèce est celle dont nous avons parlé dans l'article précédent, et dans ceux qui y sont cités; il faut aussi y comprendre le frottement des axes et tourillons qui se meuvent dans des boîtes ou cra- paudines , et réciproquement. La seconde espèce de frottement comprend celui qui a lieu lorsqu'on fait mouvoir, sur un plan, une sphère, un cylindre ou une roue, de manière que le mou- vement progressif soit produit uniquement par la rotation et sans aucun glissement. Les obstacles que cette seconde espèce de frottement oppose au mouvement sont, pour ainsi dire, in- finiment petits, par rapport à ceux qui naissent de la première espèce de frottement dont nous nous occuperons principale- ment: nous rapporterons néanmoins des expériences intéres- santes sur la seconde espèce de frottement. Aruiogieen- 99 1, L'adhérence étant l'union que contractent, dans cer- u^iadi.rrence taincs circonstances, deux corps en contact; on peut appliquer .un* queu c « a cette propriété ce que nous avons dit de Ja cohésion. 1 1 l'adhérent* Observons maintenant que pour simplifier le calcul, et favo- riser la solidité dans les applications de la formule de l'art. (602),
Nvoriipnl l'cf- lon du rao leur.
hérence que nous avons désignée par yb (6oj), et du frotte- ment, seront >&-+-/Q sin. ff +/P cos. o-, et l'équation de l'art. (602) se changera en
Q cos. a — fQ sin. a — fP cos. <r — y b — P sin. <r , d'où on tire , pour la valeur de P ,
99 2 - p = Qco 's»w^t;.^ — ♦ On a supposé dans les applications de cette équation, art. (604) et suiv., que Q étoit fonction de a
é
