SECTION V. DES MACHINES ET DES MOTEURS. 4^9
public sur cette matière, a été imprimé dans le 10" volume des mémoires des savants étrangers, et ses expériences y sont dé- crites dans un grand détail; nous avons tiré de ce mémoire une partie de la théorie contenue dans les chapitres précédents: nous allons maintenant donner une description succincte, et les résultats des expériences qui viennent à l'appui de cette théorie et qui servent k rendre applicables à la pratique les formules qui en sont déduites.
1090. Les expériences sur le frottement des surfaces planes t A fJ*£!lf™* t -nui glissent Tune sur l'autre, ont été faites au moyen dei'appa- «••««"iw'riM reil suivant. La Jig. 174 représente une table très solide, dont »ur 1. iVotte- chaque pilier montant est accoté par des jambes de force. Le STJÎÏ?*' madrier CC d d' , qui forme la table, a 3 pouces d'épaisseur, 8 pieds de longueur, et 1 pieds de largeur. Sur cette table on a posé deux pièces de bois de chêne AB, A'B'de 12 pieds de longueur, et de 8 pouces de grosseur; ces deux pièces de bois sont posées suivant la longueur de la table, à 3 pouces de dis- tance Tune de l'autre; à l'extrémité BB' des pièces de bois, l'on a placé, dans le vuide qui les sépare, une poulie h, de bois de gaïac, d'un pied de diamètre, tournant sur un axe de chêne vert, de 10 lignes de diamètre; sous cette poulie, on a creusé un puits de quatre pieds de profondeur.
A l'autre extrémité AA' des pièces de bois, on a placé, à l'angle clroit, un petit treuil horizontal; on a fortement attaché sur Tes deux pièces de bois un madrier de chêne a a' b b', de 8 pieds de longueur, 16 pouces de largeur, et 3 pouces d'épaisseur; son
1>lan supérieur aa' bb' f posé de niveau, avoit été dressé à la var- ope avec beaucoup de soin, et poli ensuite avec une peau de chien de mer.
L'on a fait successivement glisser sur ce madrier plusieurs traîneaux, dont voici la construction: ABCD (fig. 175, n°* 1 et 2) est un madrier de 18 pouces de largeur et de différentes longueurs, suivant que l'exigent les expériences qu'on a à faire. Sous ce madrier, n° 1, on a cloué, des deux côtés, deux petits liteaux, AC m m', BD nn'; en sorte que ce traîneau, posé sur le madrier dormant, est retenu des deux côtés par ces liteaux, avec un jeu de deux ou trois lignes, pour qu'il suive, sans être gêné, la direction du madrier.
Des deux crochets n° 2, fixés aux deux extrémités du traîneau, l'un sert à attacherla corde qui passe sur la poulie h {ftg. 174), et porte le plateau P; à l'autre est attachée une corde qui en- veloppe le treuil, et sert à rappeller le traîneau du côté A A'.
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