460 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.
Lorsqu'on veut diminuer les surfaces de contact, on cloue sous le traîneau des règles de différentes largeurs, dont on ar- rondit les extrémités pour y placer les clous afin qu'ils ne por- tent pas contre le madrier dormant.
1091. La fig. 176 représente l'élévation latérale de tout l'appareil , dans laquelle on a substitué au plateau P de la fig. iy4> une espèce de romaine ab de 7 pieds de longueur, à l'extrémité de laquelle est fixé un axe de 1er taillé en couteau,
3ui sert de point de rotation , et qui porte librement contre eux petites plaques de fer attachées sous les extrémités BB' des deux pièces de bois AB et A'B': en c est un anneau que l'on at- tache a la corde du traîneau qui passe sur la poulie h; au moyen d'un poids P , que l'on fait glisser peu à peu le long de la ro- maine a b', l'on mesure la tension de la corde fixée au point c; et lorsque le levier commence à emporter le traîneau , cette tension est la mesure du frottement du traîneau. Il faut ajouter à la tension produite par le poids P, celle qui répond au poids du levier et à la distance de son centre de gravité au point de rotation.
1092. Le changement dont nous venons de parler est utile lorsqu'on veut avoir le frottement des surfaces posées l'une sur l'autre, depuis un temps donné souvent très court; sous les grandes pressions, ce frottement devient considérable; et, dans ce cas , on ne peut pas employer la manœuvre lente de charger et de décharger le plateau P {fig. 174) pour auginen-
a-, ma tcr et (Uimnuer l es tractions, poar ie» p «[.é- i 093. L'établissement pour les expériences relatives au frot- 5 7d« tement des axes consiste en une poulie C, (fig- 181 n M i et a ), d'un pied de diamètre, bien centrée, et soutenue, au moyen d'un axe de 19 lignes de diamètre, sur deux pièces de bois BB, B'B'; la poulie est de bois de gaïac, garnie à son centre d'une boîte de cuivre, dans laquelle l'axe a 1 \ lignes de jeu; cette poulie, du poids de 14 livres avec sa boîte, se trouve élevée de 10 pieds au dessus du sol du hangar où les expériences ont été exécutées ; une corde qui passe dans la gorge de la poulie ,
Sorte, au moyen de deux crochets, des poids P et P', formés 'un assemblage de gueuses de 5o livres chacune, qui sont
{>ercées à leurs extrémités, comme au n° 3 de la même figure ; 'on passe une corde dans les trous des gueuses, et l'on en atta- che ensemble une quantité suffisante pour former le poids que l'on veut mettre en expérience. On voit, dans la figure, six gueuses liées ensemble, de chaque côté de la poulie: le milieu
