SECTION V. DES MACHINES ET DES MOTEURS. ^6?)
conséquent, aux calculs de l'art. (1000), d'où on a déduit les formules dont on vient de parler.
Les résultats des expériences laites d'après la méthode de M. Amontons, ne donnent que la moitié de la résistance de la corde , vu que dans «e cas le centre de mouvement est à l'extrémité du diamètre du rouleau, au lieu que, dans l'appa- reil de M. Coulomb, le centre du mouvement est dans 1 axe du rouleau. La puissance destinée à surmonter la roideur de la corde dans le premier appareil , agit donc avec un bras de levier double de celui à l'extrémité duquel elle est appliquée dans le second appareil, et, par conséquent, ne doit avoir, dans le premier cas, que la moitié de la valeur qu'elle a dans le second.
1101. Nous allons donner successivement les résultats des Exp4ri«nc« expériences faites avec les appareils qu'on vient de décrire, J5L»»riuia et nous commencerons par celles relatives au frottement des *" rili surfaces qui glissent l'une sur l'autre après un certain temps £ in oj ,en, r» de de repos. rer °'
M. Coulomb a d'abord fait glisser du chêne sur du chêne, sans enduit et suivant le fil du bois, les surfaces de contact ayant 2 pieds 3 pouces dans le sens de la traction et 1 pied quatre pouces dans l'autre sens, ce qui produit une superfi- cie de trois pieds quarrés.
1102. Les essais faits sur l'influence qu'avoit la durée du contact sur le frottement, ont prouvé que la difficulté de faire glisser les surfaces l'une sur l'autre, augmentoit avec la durée du contact, mais seulement pendant un temps assez court qu'il a trouvé d'une ou deux minutes , après lequel le frottement avoit acquis toute l'augmentation dont il paroît susceptible.
no3. La table suivante présente les résultats des trois ex- périences rapportées par M. Coulomb , donnant les valeurs du frottement après qu'il a eu acquis son plus grand accroissement relatif à la durée du contact.
