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^66 'ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.
frottement parvenoit à sa limite dans un temps plus long que lorsque les bois glissoicnt suivant leur fil, et que, parvenu à sa limite , il se trouvoit moindre que dans le premier cas , et ce- pendant toujours proportionnel à la pression.
1111. La table suivante contient les résultats de deux ex- périences faites avec grand soin.
Frottement, du chêne lorsque le fil de bois se recroise.
N°« des w pé- rimées.
Pression» c«primcci eu livres.
Frottement produit par Icj pressions ci * cùté.
Rapport du frottement à la pression.
1"
a*
5o i65o
i3 45o
o, 16 o, 27273
Le rapport
du frottement a la pif-sion est sensible- ment constant dans ce* eapé-
l«p*rience§ aur le frotte- ment entre le» bois et les mé- taux après un certain temp* de repos.
1112. On voit que , malgré la grande différence des pressions, le rapport du frottement à la pression, donné par les deux expé- riences précédentes, est sensiblement constant et égal à 0,26. Ainsi le frottement du chêne , lorsque le fil de bois se recroise, est au flottement suivant le fil du bois comme 0,26 est à o i3.
' iii3. M. Coulomb, passant aux expériences sur le frotte- tement entre les bois et les métaux après un certain temps de repos, observe d'abord que l'accroissement des frottements y marche très lentement, relativement au temps de repos; les variations sont quelquefois à peine sensibles après 4 ou 5 se- condes; il est rare que le frottement ait acquis son maximum avant quatre ou cinq heures de repos; quelquefois même îlny est pas parvenu après cinq ou six jours.
1114! Voici les résultats de deux expériences faites sur 1 es- pèce de frottement dont on vient de parler. On a mis en con- tact du fer et du bois de chêne: la surface de contact étoit de 45 pouces ; on voit 179)» le P rofil du pineau qui a été employé, et qui est garni, dans le sens de sa longueur, de deux lames de fer recourbées à leur extrémité.