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488 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

own&NH n56. Les six premières expériences de la table précédente

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ui.ee». ont ete laites en attachant au traîneau de 10 pouces de longueur deu x règles de fer ou de cuivre de i5 pouces de longueur et de 18 lignes de largeur. Les 5 premières expériences offrent à-peu- prèsïes mêmes loix que l'on avoit entrevues dans les essais du Frottement des métaux glissant à sec sur le bois; mais M. Cou- lomb a éprouvé beaucoup d'irrégularités dans les résultats des expériences.

1157. La 6 f expérience fait voir combien le frottement aug- mente successivement lorsqu'on cesse de renouveler le suif à chaque essai et que ses parties acquièrent de la cohérence. Le tr îneau, dans cet essai, éLoit garni des deux règles de cuivre dont 011 a parlé dans l'article précédent. Cette expérience prouve que, lorsque les surfaces en contact doivent se mouvoir long- temps sur le même enduit de suif, cet enduit est plus nuisible qu'utile.

11 58. Les 7% 8% 9/ et 10' expériences ont été faites en fixant, suivant la longueur du madrier dormant, deux fils de cuivre de 6 lignes de diamètre et de 6 pieds de longueur; ils étoient percés à leurs extrémités et attachés sur le madrier avec des clous à tête perdue.

On voit , par ces expériences , que l'enduit de suif inllue très

Ecu sur le frottement, et que l'étendue des surfaces n'influe pas eaucoup surle rapportdesfrottements relativementauxvîtesses. M. Coulomb observe néanmoins que ces résultats n'ontlicuquo pour les premières opérations, et qu'en répétant les mêmes expé- riences plusieurs fois , le degré de vitesse influe beaucoup moins sur le frottement.

1 159. Les 1 1°, ics c et i3° expériences ont été faites en posant deux règles de chêne taillées en coin aux deux extrémités et en travers du traîneau de i5 pouces de longueur. On a ensuite cloué sur le madrier dormant deux grandes règles de fer de 4 pieds de longueur, et l'on a fait glisser le traîneau sur ces règles.

« Ce dernier genre de frottement présente, dit M. Coulomb, « des résultats différents de ceux qui ont précédé. Dans toutes « les expér iences sur le frottement des bois et des métaux on « a trouvé que l'augmentation de vitesse faisoit croître les frot- « tements de la manière la plus sensible, et que cet effet ne « cessoit d'avoir lieu pour les bois glissant sur les métaux sui- te vaut le lîl de bois, qu'après un très grand nombre d'opéra- « lions. ?>Iais il paroît, d'après les dernières expériences qu'on « vient de rapporter, qu'ici les libres du bois pliees par le travers

« du