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SECTION V. DES MACHINES ET DES MOTET/US. 489

« du fil de bois sont collées par l'enduit et perdent en entier « leur élasticité dès la première opération. »

1160. M. Coulomb ayant laisse les règles de chêne taillées en coin, dont on a parlé dans l'art, précédent, et ayant essuyé avec beaucoup de soin les règles de fer fixées sur le madrier dormant, et dont les pores étoient pénétrés de suif par les opé- rations antérieures, a fait les 14% i5 c et 16' expériences, dans lesquelles il a observé les mêmes loix mentionnées dans les citations de l'art, précédent. Il s'est ainsi assuré que de l'ins- tant que les surfaces sont pénétrées par le suif, quoiqu'elles ne soient pas enduites, les vitesses cessent d'influer sur les frotte- ments.

116 1 . Les rapports contenus dans la 8* colonne font voir que , dans les 3 expériences dont on vient de parler, le rapport du frot- tement à la pression est une quantité à-peu-près constante; et M. Coulomb en conclut que ce genre de frottement, qui est analogue à celui de toutes les machines ou des axes de fer tournant dans des boîtes de bois, rentre dans la classe de tous les frottements déjà examinés, où on a trouvé que le rapport du frottement à la pression étoit toujours constant, le plus ou moins de vitesse n'y influant que d'une manière insensible.

1162. Les métaux étant d'un grand usage dans toutes les E«j>4ri«ncei machines destinées à soulever de grands poids, et formant mLt'd^mî- d'ailleurs une classe particulière , M. Coulomb a rassemblé dans KtîStfSS une même section de son mémoire toutes les expériences rela- " a c du ]£ u * ïec tives à leur frottement. La table suivante présente les résultats

de ces expériences.

Tome I.