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49 2 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

iu?™"!""' ii^3. M. Coulomb a employé aux expériences contenues iicLc«! * 11>e dans la table précédente deux règles de 1er de 4 pieds de lon- gueur et de 2 pouces de largeur, fixées par leurs extrémités au madrier dormant. Dans les i3 premières expériences on faisoit glisser sur ces deux règles Jeux autres règles de fer ou de cuivre de i5 pouces de longueur et de 18 lignes de largeur, formant crochet à leurs extrémités, pour saisir le traîneau de 1 5 pouces sous lequel on les avoit placées; tous les angles de ces règles étoient arrondis. La fig. (180) représente le traîneau

âarni de ses règles de cuivre ou de fer et glissant sur le madrier ormant garni de longues règles de fer.

Pour diminuer autant qu'il étoit possible la surface de con- tact, dans les cinq dernières expériences, on a fait arrondir avec beaucoup de soin la tête de quatre gros clous de cuivre , et on les a enfoncé aux quatre coins du traîneau, de manière que ce traîneau ne portoit sur les deux grandes règles de fer attachées au madrier dormant que par la convexité comprimée de quatre demi-sphercs de 6 lignes de diamètre.

1 164. On n'a pas pu,*] ans les quatre premières expériences, pousser la pression au-delà de 4^0 livres, parcequ'alors les règles se rayoient et que le frottement devenoit incertain. Les deux expériences du fer contre fer donnant sensiblement le même rapport du frottement à la pression ainsi que celles du fer contre cuivre, quoiquelcs pressions diffcrentbeaucoup entre elles, on peut conclure, de cette propriété et des observations contenues dans la 7 e colonne de la table, que, dans les métaux glissant sans enduits l'un sur l'autre , le flottement est indé- pendant des vitesses et de l'étendue des surfaces. On voit de plus, en comparant les résultats des expériences avec ceux oue

Juésente la table de l'art. (118), que le frottement, ainsi qu on 'a observé art. (1117), a la même intensité, soit qu'il faille dé- tacher les surfaces après un temps quelconque de repos, soit qu'il faille entretenir une vitesse uniforme. Cette propriété dis- tingue parfaitement le frottement des métaux de celui des bois.

11 65. M. Coulomb avertit que le rapport 0,24, donné par les 3 r et f expériences pour le fer et le cuivre sans enduit in- termédiaire, ne peut être regardé comme exact que lorsque les surfaces sent neuves et très étendues: car en réduisant les sur- faces de contact aux plus petites dimensions possibles, ce rap- port varie eu s'approchant de o, 17, qu'il ne joint que lors- que, par un frottement continu de plus d'une heure , le cuivre

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