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SECTION V. DES MACHINES ET DES MOTEURS. 5o5

sieme expérience qui donne des résultats dont les différen- ces sont plus sensibles. M. Coulomb attribue ces différences à ce que la roideur de cette corde n'a été éprouvée par sa mé- thode qu'après avoir été usée précédemment par un grand nombre d'essais.

1 iqi. M. Coulomb, avant de faire des expériences sur le frot- z*r<y w ?°V terne nt des axes avec 1 appareil décrit art. (ioo3), a d abord «^ni fait tourner la poulie sur son axe pendant le temps et avec la vitesse nécessaires pour faire acquérir aux surfaces en contact tout le poli dont elles pouvoient être susceptibles.

1192. On a seulement eu en vue, dans les expériences dont nous allons parler, de déterminer le frottement des axes dans les machines en mouvement, pareequ'on ne peut rien trouver de régulier lorsqu'on veut ébranler le système après un temps quelconque de repos. On a en conséquence fait parcourir un espace de 6 pieds aux poids suspendus à la poulie , et on a mesuré séparément en demi -secondes le temps employé à parcourir les trois premiers pieds et celui employé à parcou- rir les trois derniers.

La table suivante contient les résultats des expériences sur le frottement des axes de fer dans des boîtes de cuivre : il faut se rappeller ( 1093 ) que l'axe de fer immobile a 19 lignes de diamètre et 1 \ ligne de jeu dans la boîte de cuivre, et que la poulie, de 144 ligues de diamètre, pesé 14 livres, y compris la boîte de cuivre.

Tome I, S s %

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