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ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

Valeurs desquantités ketftdansT équation v — | n(~^A — B)

«7«**j: donne la valeur de la vitesse moyenne P étant le poids de l'homme jQ celui du fardeau, (K — q)dt, /a force motrice, et n, un coefficient à déterminer par expérience.

Angle x, ou inclinaison du chemin à) hori.

ZOD.

Valeur» de A ou de

3o, 1 (jfi

Valeur» de B ou de 30,196 «in x

Angle >., ou inclinaison du chemin à . l'hori- toi).

Valeur» de A on de

3o, iç/>

Valeur» de B ou de 3o, 1 96 »in x

2(i-f-3 »in.V )

(1 -»-3siii. ' >.) ,-

a(i -r-3 sin.V)

. — 5 — : — : — -r

{ 1 -+- 3 lin**».);

Drg.ci. O

5 10 i5 20

25

3o 35 40 45

15,098 14,761 13,846 12,571 11,176

9,83o8 8,6274 7,5984

6 »74'7 6,0392

0,0000

2,5443 4,6o45 5,9180 6.6776 6,7052 6,5217 6,i836 5,7916 5,4016

Degiéi.

45 5o 55 60 65 70

75 80 85 90

6,o362 5.4695 5,OI 10

4,6456 4,3583 4,1 372 3,9742 3,8619 3,7962 3,7745

5,4oi6 5,0437 4,7294 4.4633 4,2475 4,0704 3,9390 3,8470 3,7926 3,7745

De la force centrifuge qui a lieu quand

Vîresse ni- ee»»aiie pour que la force renti ifugr soit e^alc a la 11e-

■ auteur , e:

que 1 boni me qui Bran avec tetli vltctra. ne pffe point sur le toi.

1233. Nous pourrions passer sur le champ à quelques appli- cations; mais il est bon de dire un mot de la iorec centrifuge qui a lieu quand on marche. Pour concevoir ce phénomène , il faut observer que le centre de gravité décrit une courbe qui a pour rayon de courbure le pied sur lequel on avance en marchant. Faisons ce rayon de courbure = r , la vitesse du centre de gra- vité = V, etla force centrifuge = f. On a, d'après ce qui est dit art. (399) de l'équation ,

1234. /== ï-(V + p).

Si on suppose la force centrifuge égale à la pesanteur, on aura/= <p (P -4- p), et l'équation précédente donnera V =

(* r)*

1235. La quantité r est égale à environ 2 [ pied pour les hommes de taille moyenne, ce qui donne, dans le cas de l'art, précédent, V = 8,6884 pieds. Ainsi un homme qui courroit avec une vi- tesse d'environ 9 pieds par seconde cesseroit entièrement de graviter sur ses pieds ( 1 ).

reste

(1) M. Lambert a trouvé, par des essais , qu'en courant avec une pareille vîtesso , on ste tellement dans l'air que les pieds n'agissent que comme s'ils repoussaient la terre