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SECTION V. DES MACHINES ET DES MOTEURS. 5^3

icioo. Considérons le cas de la formule v=< n ( -57—— A — B ) J-* «i.»>.. e u

où la fatigue est la moindre, c'est-à-dire où l'effort qu'on cm- tJjJÇJ*2i ploie en marchant est sensiblement le même nue celui qu'on }* ! « v\" n ef - empioieroitase tenir debout sans marcher. Cette conditionne 1111c lui nieuMin K = <7, et l'équation précédente devient 5X,,r «ni

9 wm f »(A — B)} = .

1^37. On peut, au moyen de la table de l'art. ( 1 229.) , calculer les valeurs de A — B pour différentes inclinaisons dans l'hypo- thèse de l'article précédent, et former ainsi la table suivante. On observera que l'expression A — B a été considérée jusqu'à présent comme s'appliquant au cas où l'homme marche en mon- tant; mais lorsqu'il marche en descendant, sin. a devient néga- tif, et B change de signe. Voilà pourquoi la table suivante con- tient deux colonnes des coefficients de y/ n dans les valeurs de v t l'une pour la montée et l'autre pour la descente.

en arrière. Cela demande beaucoup d'agilité* dans les pieds ; ils ne doivent frapper la terre qu'autant qu'il faut pour conserver la vitesse. C'est plutôt l'inégalité du chemin et le Irotteineut qui en résulte dont il faut se servir pour cet ellct, et il faut recommencer à

{tousser la terre en arrière, dans les moments ou le centre de gravité atteint le sommet de a parabole : si on le fait plutôt , on fatigue les pieds au-delà de ce qu'il faudroit ; et si on le fait plus tard, le choc des pieds contre le chemin en devient plus rude , et l'on est forcé de plier les genoux, pareeque le rentre de gravité recommence à peser sur le pied qu'on met à terre , ce qui demande plus de force pour l'élancer de nouveau.

On voit, par là, qua c'est l'expérience et l'habitude qui forment un habUe coureur plutôt qu'une force particulière des muscles; on en peut dire autant d'un sauteur.

C'est la force centrifuge qui fait qu'on passe en partie sur une glace beaucoup trop mince pour qu'on puisse s'y tenir sans mouvement.

Les anciens savoicut qu'une grande vitesse diminue et détruit même l'effet de la pesan- teur; ils avoient bien observé que, dans les courses rapides, la force est presque entière- ment employée à plier la jointure des pieds aussi fréquemment qu'il le faut, et que, bien loin de frapper ruderhent la terre , on nela touchequ'autant qu'il faut pour conserver la vitesse. Virgile dit , en parlant de la guerrière Camille :

llla vel iiuacue segeiis per summa volaret Gramina , nec teneras cursu lœsisset aristas; f 'cl mare per médium , Jluctu suspensa tumenti, Firret iter , celeret nec tingerei œquore plantas.

Vvv ij