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4-0 ARCHITECTURE HTDRÀULIQUB.

déduite de la proposition du parallélogramme des forces , ou n'est que cette proposition présentée sous un certain aspect Nous traiterons par la suite des machines dans le plus grand détail , et nous les considérerons avec toutes les circonstances physiques qui influent sur leur mouvement et leur usage ; mais d falloit auparavant développer les principes fondamentaux qui servent de base à toutes les discussions qu'elles comportent.

Récapitulation des principes généraux de la mécanique.

La dottnne 77. Toutes les questions qu'on peut proposer en mécanique Mmmifcfim ont le germe de leur solution dans les principes que nous venons iCdSoï ^e développer : il n'en faut pas même excepter les problèmes sur les fluides (quoique nous n'en ayons pas encore parlé) ; car N«c^^w n ' <, jè nous verrons par la suite que leur théorie est soumise aux iclprh^enlm 5 mômes loix. Il est donc important , avant de pousser plus loin prindpwqui'u nos recherches, de jeter un coup-d'œil en arrière, de considérer l'ensemble de tous les objets que nous avons examinés en détail :

par-là, notre esprit les appercevant sous un point de vue plus rapproché , en sentira mieux l'union et les rapports , et ils se fixeront dans la mémoire d'une manière plus fructueuse et plus durable.

Lord™ natu- 78. Nous avons vu (1 et a) l'origine des notions qui servent "oceuf Va* de matériaux à la mécanique, et le rang qu'elles occupent dans nîcn ^pYtw ^ e système général de nos connoissances. Cette première analyse wcncs.eniibi« faite, l'ordre naturel exige qu'on s'occupe d'abord des premiers

du mouvement, •/• ! »•! •

«jueUiU.ont. phénomènes qui frappent nos sens , lorsqu us apperçoivent ce que nous appelions mouvement. Ces phénomènes sont au nom- bre de trois , la longueur de l'espace ou de la ligne parcourue par le mobile , la forme de cette ligne qui est droite ou courbe, enfin le temps employé à la parcourir : voilà ce que nous donne la Nature. Mais pour appliquer ces données à nos besoins , il faut créer une science , former un langage , établir des conven- tions. Faisons d'abord abstraction , pour simplifier, de la forme Dei« P »ceet de l'espace parcouru, ou bien supposons-le rectilienc : il nous

du temps ton- ■ * . mm 1 1 • • 1 r 1

•idéré. comme restera, pour premiers objets de combinaison, la longueur de muiu^" 0 ' cet espace et le temps employé à le parcourir. Ces deux choses, étant de nature différente, ne peuvent se comparer; d'ailleurs cette comparaison nous est inutile , puisque nous avons à consi- dérer l'espace parcouru et le temps, non comme deux phéno- u« P qu«m menés identiques , mais comme deux phénomènes simultanés. [u!l,XnVo°ur J° m'explique. Lorsque nous avons à comparer plusieurs espaces ■ "T"" 11 5 parcourus , ou à connoître la longueur a un de ces espaces , le 1 moyen