Page:De Rives - Le Chevalier Falardeau, 1862.djvu/13

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
14
le chevalier

de bois, voire même avec le manche de sa fourche.

Dieu lui pardonne ! il eût fini par dessiner sur le soc même de la charrue, sous les yeux, et les coups de fouet de son père.

C’eût été bien mal à lui.

Mais si vous eussiez voulu l’en réprimander, il vous aurait répondu comme répondent souvent bien d’autres enfants, grands et petits :

« C’est plus fort que moi. »


Toujours est-il qu’un matin notre peintre de quatorze ans, ne pouvant plus résister au démon des arts qui le torturait intérieurement, se laissa entraîner à une grave désobéissance.