Page:De Rives - Le Chevalier Falardeau, 1862.djvu/14

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
15
FALARDEAU.

Jetant de côté la pioche et la charrue, il se résolut à rien moins qu’à s’évader de la maison paternelle.

C’était un dimanche.

Ses parents venaient de partir pour la messe.

Il ne restait au logis qu’une jeune sœur de neuf ans et un petit frère tout enfant.

Il déclare son projet d’évasion et sans se laisser attendrir par les prières de sa sœur et les larmes de son petit frère, il prend un morceau de pain, une seule chemise et part.

Voilà notre petit déserteur trottinant à travers champs, par monts et par vaux.