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FALARDEAU.

vous avez sondé les recoins les plus intimes de son cœur de poëte, et vous vous êtes enivré du doux parfum de son charme : vous avez saisi l’élan de sa brûlante imagination. Dans cette copie-là, il n’y a pas seulement du talent, il y a du génie : voici la réalité. Honneur à vous, jeune homme ! Il ne vous reste désormais qu’à voler de vos ailes ; livrez-vous donc dans l’espace, vous ferez grand chemin.

« Agréez, monsieur, l’assurance de mon dévouement.

« Antoine Bertani.

« P.-S. — Avant de fermer cette lettre, je suis retourné à l’Acadé-