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Page:De Rives - Le Chevalier Falardeau, 1862.djvu/61

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LE CHEVALIER

— « Cependant, ajouta-t-il, puisque Votre Altesse semble si désireuse de posséder mon œuvre, j’ôse la prier de vouloir bien me permettre de lui en faire cadeau. »

Il attendit la réponse du duc ; mais celui-ci s’éloigna sans dire un seul mot.

« Décidément, se dit Falardeau, j’ai trop fait le grand seigneur, et le duc m’aura trouvé bien indiscret. »

Le lendemain matin, il retourna à l’Académie pour y faire enlever sa toile. Mais son Altesse l’avait devancé. Le tableau avait déjà disparu.