Page:De Scudery - Alaric, ou Rome vaincue, 1654.djvu/93

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L’astre dont les rayons animent toutes choses,
Parmy les champs des Goths faisoit ouvrir les roses,
Et l’aymable printemps dans ces climats glacez,
Sortoit de ces glaçons l’un sur l’autre entassez.
Cependant Alaric qui songe à son voyage,
Sans tarder plus long-temps, met la main à l’ouvrage :
Et comme il doit voguer sur l’empire des eaux,
Il donne tous ses soins, à bastir des vaisseaux.
Assez pres de la ville, et parmy des montagnes,
De qui l’ombre s’estend dans les vastes campagnes,