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XII


Université de Saint-Louis, 30 janvier 1852.

Le 23 septembre, assez tard dans l’après-midi, je fis mes adieux aux créoles, aux Canadiens et aux métis. Je les exhortai à bien se conduire, à bien prier et à espérer que le Seigneur leur enverrait bientôt des secours spirituels pour leur bonheur et celui de leurs enfants. Je donnai une dernière poignée de main aux chefs et à un bon nombre de sauvages, et leur adressai quelques paroles encourageantes. Je promis de plaider leur cause devant « les grandes Robes noires, » à qui j’exposerais les désirs, les bonnes intentions et les sentiments qu’on m’avait exprimés ; eux, de leur côté, s’engagèrent à implorer chaque jour « le