Page:De Smet - Lettres choisies,1875.djvu/387

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«  Je ne saurais parler en termes trop favorables de la condition de ces deux établissements. Outre le cours ordinaire d’instruction littéraire qu’on donne aux filles, elles apprennent à coudre, à tricoter, à broder et tous les autres travaux d’un bon ménage. Une école industrielle est attachée à l’institution des garçons. On y enseigne aux jeunes gens les arts utiles et pratiques, tels que l’agriculture, l’horticulture, etc. Le P.  Duerinck est un homme doué d’une grande énergie. Il s’entend bien aux affaires. Il est entièrement dévoué au bien-être des Potowatomies, dont il s’est montré l’ami et le père, et lesquels, de leur côté, ont pour lui la plus haute estime. Je n’hésite aucunement à exprimer ma conviction sur l’utilité de cet établissement. On en voit les effets dans les maisons proprement tenues et les petits champs bien cultivés des Indiens de la mission, et dans l’esprit d’ordre qui règne aux alentours.  »

Dans son rapport de 1856, le major Clarke renouvelle son approbation. «  Depuis l’année dernière, — dit-il, — les Indiens de cette agence ont fait des progrès sensibles. Ils ont cultivé des champs plus étendus et ont manifesté, en diverses manières, leur désir de se conformer aux coutumes de la vie civilisée… L’école de la mission de Sainte-Marie occupe le premier rang parmi les écoles des missions (protestantes), et mérite mes louanges les plus sincères. Les travaux du P.  Duerinck et le zèle des Dames du Sacré-Cœur, qui ont