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Page:De Staël – La Révolution française, Tome I.djvu/12

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M. A. W. de Schlegel, dont la rare supériorité d’esprit et de savoir justifie la confiance avec laquelle madame de Staël le consultoit dans tous ses travaux littéraires autant que son honorable caractère mérite l’estime et l’amitié qu’elle n’a pas cessé d’avoir pour lui pendant une liaison de treize années.

M. de Staël remplira des intentions qui doivent être sacrées pour lui en publiant une édition complète des œuvres de sa mère, et de celles de M. Necker. Les œuvres de Madame de Staël renfermeront quelques compostions inédites ; entre autres des fragmens d’un ouvrage commencé sous le titre de Dix années d’exil. L’une et l’autre collection sera précédée d’une notice biographique mais un sentiment, que ceux qui ont connu madame de Staël apprécieront avec indulgence, n’a pas encore permis à ses enfans de se livrer à un travail qui touche de si près à leurs plus chers comme à leurs plus douloureux souvenirs.