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Page:De Staël – La Révolution française, Tome I.djvu/336

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CONSIDÉRATIONS

peuple, et forcé de mettre sans cesse en balance la volonté d’un homme et celle de vingt-quatre millions. Cependant, M. Necker protestait, pour ainsi dire, contre ce moyen de conciliation, tout en le proposant ; car, en montrant comment le veto suspensif étoit le résultat nécessaire de l’institution d’une seule chambre, il répétoit qu’une seule chambre ne pouvoit s’accorder avec rien de bon ni de stable.