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CORINNE OU L’ITALIE
LIVRE V.
LES TOMBEAUX, LES ÉGLISES ET LES
PALAIS
PALAIS
CHAPITRE PREMIER.
LE lendemain, Oswald et Corinne furent embarrassés
l’un et l’autre en se revoyant. Corinne
n’avait plus de confiance dans l’amour qu’elle
inspirait. Oswald était mécontent de lui-même ;
il se connaissait dans le caractère un genre de
faiblesse qui l’irritait quelquefois contre ses
propres sentimens comme contre une tyrannie ; et tous les deux cherchèrent à ne pas se parler
de leur affection mutuelle. — Je vous propose
aujourd’hui, dit Corinne une course assez solennelle,
mais qui sûrement vous intéressera : allons
voir les tombeaux ; allons voir le dernier asile de
ceux qui vécurent parmi les monumens dont nous
avons contemplé les ruines. — Oui, répondit Oswald
vous avez deviné ce qui convient à la dis-