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CORINNE OU L’ITALIE

blème de la force. Corinne, en contemplant ce Génie, crut y trouver quelque ressemblance avec Oswald, et l’artiste lui-même en fut aussi frappé. Lord Nelvil se détourna pour ne point attirer l’attention en ce genre ; mais il dit à voix basse à son amie : — Corinne, j’étais condamné à cette éternelle douleur quand je vous ai rencontrée ; mais vous avez changé ma vie ; et quelquefois l’espoir, et toujours un trouble mêlé de charmes remplit ce cœur qui ne devait plus éprouver que des regrets. —