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CORINNE OU L’ITALIE.

tinua Corinne ; j’ai tout écrit : si vous le voulez, demain — Demain, dit lord Nelvil, nous devons aller ensemble au Vésuve ; je veux contempler avec vous cette étonnante merveille, apprendre de vous à l’admirer, et dans ce voyage même, si j’en ai la force, vous apprendre tout ce qui concerne mon propre sort. Il faut que ma confiance précède la vôtre, mon cœur y est résolu. — Eh bien, oui, reprit Corinne vous me donnez donc encore demain : je vous remercie de ce jour. Ah ! qui sait si vous serez toujours le même pour moi, quand je vous aurai ouvert mon cœur, qui le sait ! et comment ne pas frémir de ce doute ? —